« Notre rêve, c’est de passer à l’étape supérieure : la transformation du coton en fils et des fils aux tissus et des tissus aux vêtements que nous portons. C’est le défi que nous devons relever aujourd’hui et que nous avons inscrit dans le Plan national de développement (PND) » a déclaré le Chef de l’Etat Faure E. Gnassingbé lors d’un échange ce lundi 13 janvier 2020 avec les producteurs de coton à Atakpamé (190 km au nord de Lomé) sur les défis auxquels est confronté leur secteur.
En effet, le Togo est un pays producteur de coton, et exporte d’après les statistiques la quasi-totalité de sa production vers l’extérieur. De 77 000 tonnes en 2013, la production cotonnière du Togo est passée à 137 000 tonnes à la fin de la campagne 2018-2019.
Afin de renforcer et poursuivre les efforts de modernisation du secteur cotonnière au Togo, le président de la République lors de sa visite à réaffirmer sa volonté et son engagement, et par la même aubaine a expliqué à ses interlocuteurs son ambition particulière pour ce secteur.
Pour ce faire, le Chef de l’Etat n’a pas manqué d’exhorter les producteurs à redoubler d’effort pour accroître leurs productions afin de permettre au pays de parvenir à l’objectif poursuivi qui est celui « d’atteindre 200.000 tonnes de coton à l’horizon 2022 ». « Nous avons pu rencontrer les investisseurs qui sont dans le textile. Ils nous ont clairement dit qu’ils pourraient venir s’installer au Togo, mais la production est insuffisante. Je crois fermement que nous pourrons faire beaucoup plus si nous arrêtons de vendre la fibre de coton. Il faut que demain, nous puissions vendre des vêtements et des tissus », a-t-il laissé entendre.
Par ailleurs « (...) Cette fois-ci, nous ne vendrons pas seulement dans notre pays le Togo, mais en Europe et aux Etats-Unis. C’est possible parce que nous en avons les moyens. Le coton est de qualité, les cotonculteurs sont désireux de produire plus pour gagner plus. Nous l’Etat, nous sommes en train de convaincre les autres partenaires de continuer à s’impliquer dans ce secteur », a-t-il martelé.
Nous osons croire que cette bonne volonté, manifestée de la part du Président sera pleinement mise en application pour la modernisation effective de la filière coton.