La noix de cajou connaît depuis quelques années un développement remarquable du fait de sa culture relativement simple et des faibles coûts de production. La production de noix de cajou est en constante progression de 10% par an en moyenne.
La production africaine représente environ 60 % du volume mondial et constitue plus de 90 % de l’offre sur le marché international de noix brute.
Le salon International de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire de Lomé au cours de la 6ème édition (SIALO) du 05 au 10 Octobre 2017 a consacré une journée entière à cette filière qui demeure méconnue du grand public.
Ce choix de l’agence Centaure Communication, promotrice de l’évènement se justifie par plus d’une raison : La méconnaissance de la filière du public, les multiples opportunités dont elle porte le fruit.
Cette journée fut marquée par une série de conférences et de panels assurés par les experts nationaux et internationaux.
Sur le plan national 3 experts avaient répondu présents :
A l’international, le Dr. Adama COULIBALY , Directeur Général Conseil Coton Anacarde ,Côte d’Ivoire.
8 bonnes raisons pour investir dans la culture de la noix de cajou au Togo
A cette problématique M.KPADENOU Anani du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de l’Hydraulique du Togo (MAEH) met la lumière sur certains indicateurs encourageants.
Ok, la décision est prise, vous allez investir dans la culture de l’anacarde.
La première étape est celle de la pépinière, qui est décisive pour la production.
On se demande dès lors « Comment réussir sa pépinière d’anacardiers ? » Éléments de réponse apportés dans l’intervention de M.ALASSANI Kpèziwézou Président des pépiniéristes du Togo.
Comment réussir sa pépinière d’anacardiers ?
(Concevoir une infographie expliquant la mise en place d’une pépinière)
L’une des étapes primordiales de la culture de la noix de Cajou est la préparation de la pépinière.
Une pépinière est un site géré où les plants sont produits pour servir des fonctions polyvalentes dans la production et le développement.
Ledit site est divisé en section pour entreprendre différentes activités pour améliorer la production et le développement.
Quelques critères à prendre en compte dans l’installation d’une pépinière.
Pourquoi ?
En raison de la superficie réduite du site concerné, il est par conséquent facile de :
« La vision de l’Etat togolais de se rapprocher plus des pépiniéristes doit se concrétiser par la mise en place des parcs dans toutes les régions du Togo »
M. ALASSANI Kpèziwézou
La vision de l’Etat togolais de se rapprocher plus des pépiniéristes doit se concrétiser par la mise en place des parcs dans les 5 régions du Togo. Actuellement, on dispose une superficie de 2ha de parc à bois dans la région centrale (Sokodé)
On dénote une quinzaine de sélections. Pour l’heure, le Togo s’approvisionne au Ghana qui est le 1er pays au monde ayant fait des recherches poussées sur le croissement des espèces de noix de cajou.
Les principales activités de la pépinière :
Les producteurs bénéficient des appuis techniques des partenaires nationaux et internationaux en l’occurrence le MAEH et la GIZ par rapport à la :
La réussite de la production de l’anacarde est fonction du climat et de la pluviométrie. Certains régions sont propices à la culture de l’anacarde telles les régions des plateaux Est où il y a moins de forêt,les sols du Sud Ouest s’y prêtent également.
Quelques particularités sur l’anacardier c’est une plante qui n’aime qu’on lui fasse de l’ombre c’est pourquoi il est conseillé d’espacer chaque plant au moins de 5 pieds.
Le schéma d’exploitation doit prendre compte de ses aspects pour une meilleure productivité.
L’image en dessus expose les régions propices à la culture de la noix de cajou après une étude réalisé par l’Etat.
Source : MAEH
Cependant, on remarque quelques contraintes et limites
La culture de l’anacarde un secteur à fort potentiel de croissance au Togo et en Afrique
Le Dr. Adama COULIBALY , Directeur Général Conseil Coton Anacarde ,Côte d’Ivoire a saisi l’occasion pour présenter le Conseil International Consultatif du Cajou (CICC), une organisation internationale chargée de promouvoir le développement durable du cajou dans le monde. Il est composé de 10 pays producteurs.
Créé le 18 Novembre 2016 à Abidjan au cours de la 2ème édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde. (SIETTA)
La 3ème édition du SIETTA aura lieu en Novembre 2018 à Abidjan.
Zoom sur le secteur de cajou en Afrique.
L’anacardier à lui seul créé au moins 1000 emplois rien que dans la transformation.
En parlant de la transformation, c’est avec un réel plaisir qu’on se réfère à cette pensée de François Loco-Donou « L’agro-transformation regorge d’opportunités, c’est à nous, Africains, de les saisir et de rebâtir l’Afrique »
Cajou Espoir son entreprise est la première unité de transformation de la noix de cajou installée dans la région de Tchamba au Nord du Togo depuis 2004.
L’implantation de cette unité de transformation a contribué à la réduction de la pauvreté et de l’exode rural.
Après 8 années de travail, l’entreprise est passée de 40 à 350 employés pour le bonheur de la population rurale.
La production est passée de 12 à 1200 tonnes.
Espoir Cajou a su créer de la richesse impacter l’état de santé et de l’éducation de la population.
A l’heure actuelle les données manquent vraiment sur la production de la noix de cajou dans la sous région d’où l’opportunité pour les entrepreneurs de mettre en place une plateforme d’appui conseil pour informer communiquer sur les filières orphelines.
Répertoire des produits issus de la transformation de l’anacarde
Fort potentiel de création de richesse et d’emplois ainsi que de prises en charge des questions environnementales.
Après transformation on pourrait produire à partir de la pomme du jus, du whisky, de la confiture,l’alcool, la vinaigre, la confiserie, la pâtisserie, des desserts lactés et même des aliments de bébé.
« L’avenir c’est en Afrique, faisons tout pour que cette croissance puisse servir à la jeunesse africaine ». Dr Adama Coulibaly , Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde (Côte d’Ivoire)