Dread, teinte, beurre de karité, huile de coton, de ricin, d’olive, shea butter, eco styler, crochet braids, voilà quelques mots du langage quotidien et permanent de certaines togolaises actuellement. Et pour cause, le retour aux cheveux naturels, crépus, durs et difficiles à gérer. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Et oui tout devient sophistiqué, c’est pour cela que la nouvelle tendance mondiale du retour aux cheveux naturellement frisés prend le nom de « Nappy »
Je ne sais pas si je vous l’apprends mais « Nappy » est une contraction de « Natural » et de « Happy ». C’est vrai que ça fait plus chic et plus fashion mais nous parlons toujours de la même chose. Partout sur les réseaux sociaux, des groupes Nappy se créent, des tutoriels circulent sur comment transiter des cheveux défrisés aux cheveux naturels et en prendre soin . Vous suivez une dizaine de ces tutoriels ou vous écoutez une conversation entre deux Nappy, c’est sur vous vous convertissez immédiatement. Le phénomène devient contagieux, et les togolaises n’y ont pas échappé.
Océane de l’émission matinale Six8 sur la Télévision Togolaise, a complètement fait disparaitre ses cheveux défrisés, elle s’est rasée la tête en termes clairs : c’est le Big chop.
Vanessa, chroniqueuse de l’émission Kfe Matinal sur La Chaîne du Futur fait souvent des coiffures protectrices pour éviter à ses cheveux la routine des soins quotidiens et pour les aider à vite pousser.
Lys Djamie de L’bala sur la Télévision Togolaise ainsi que Esther Sedzro ne sont pas du reste. Elles sont plutôt accros aux twists.
Et que dire de la chanteuse Togolaise à la voix sublime Senzaa.
Pour la plupart des loméenes c’est soit le frohawk, les locks, ou le wash and go. Ceux sont des termes Nappy bien évidemment pour désigner ce que tous nous connaissons.
Etre Nappy ce n’est pas appartenir a une secte et ce n’est pas pour autant que l’on doit se clamer plus naturel que les autres ; la preuve elles sont plus maquillées et font beaucoup plus de soins que les autres femmes qui ne jurent que par leurs cheveux défrisés. Pour l’Afrique, ce n’est qu’un retour aux sources.