Vicky bila Artiste togolaise nous invite dans le monde du jazz à travers son Album JazzAfric avec des pépites de chansons Jazz sophistiquées dans sa langue d'origine le mina Le Jazz regagne la maison habillé de couleurs d’ailleurs. Cet album est le résultat d’une longue démarche de réflexion. Le jazz est méconnu en Afrique ; il semble n’être connu et apprécié que dans un cercle restreint de personnes, ou considérée comme une musique intellectuelle malgré ses racines noires africaines, il est presque absent sur les médias du continent noir. Forte de ce constat, Vicky Bila commence une démarche d’étude de l’histoire de la musique afro-américaine et du jazz en particulier. Assez rapidement, une volonté s’installe : rendre accessible la musicalité du jazz en Afrique en reprenant des thèmes et titres en leur donnant des textes en langue locale en offrant ainsi la possibilité au plus grand nombre de s’imprégner de cette musique qui tire ses racines de l’histoire africaine. S’en est suivi une écoute assidue de titres connus à grand succès avec leur variation dans les âges et les interprètes avec toujours la même question : quelle interprétation pourrait en langue locale donner le meilleur rendu de l’esprit du titre voulu par ses compositeurs et ou interprètes. Cette réappropriation culturelle donne une tonalité nouvelle et permet sa diffusion sur les ondes radiophoniques dans l’espoir que le souhait de l’artiste puisse être réalisé. À l’écoute du résultat, il n’y a aucun doute sur l’intérêt que cet album va susciter car l’utilisation de textes originaux sur l’interprétation musicale de standards du Jazz dirigée par Vicky Bila et jouée sans complexe par de jeunes musiciens de l’Afrique de l’Ouest offre à l’auditeur une émotion partagée tant par les néophytes de ce style de musique que par des oreilles averties. La sensibilité et la musicalité du jazz mérite d’être démocratisée et revenir ainsi à son audience populaire. Cette réalité fait partie de l’histoire africaine ; libre aux africains de se la réapproprier en y mettant les couleurs de leur quotidien et surtout de la démocratiser. Dans toute l’histoire du jazz, le lien africain n’est jamais été rompu. Ainsi l’héritage de la culture africaine a été tissé et retissé a rencontré d’autre culture et d’autres esprits pour le magnifier et en aboutir au jazz contemporaine. Le Jazz regagne la maison. Le corps et l’âme de la terre africaine est la source du jazz Teinté de toutes les émotions exprimées en réaction à un exode forcé. Vicky Bila LES MUSICIENS Vicky Bila disait : c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai travaillé avec cette petite formation de 5 jeunes musiciens pleins d’énergie, de liberté et de fraicheur, des passionnés de la musique. Le travail était collectif et le plus important pour moi c’est l’intégration de mon idée, de mon objectif, la compréhension de la définition et le sens du jazz dans tous les esprits. Cette musique où tous les instrumentistes sont sur un pied d’égalité. La personnalité des musiciens s’affirme à travers leurs instruments en toute liberté. L’album a été enregistré était en live. Dans cet album, il n’y a pas de star ni de vedette. La star c’est la musique, le jazz. Au piano Ariel Cheney ingénieur technicien à la télévision ivoirienne, pianiste chanteur d’origine ivoirienne, a fait l’université d’Abidjan et Bruxelles, toujours stylé A la guitare Arsène Kofi Arso togolais, a fait l’Université de Lomé et l’école anglaise de Lomé, une force tranquille et calme A la guitare Bass, Gaétan Ahouandjogbé Togo-béninois. Université de Lomé et ingénieur de son, un végétarien convaincu et toujours zen. A la batterie percussion, Gilbert Ai-Nho est un jeune batteur d’origine béninoise. après son bac a fait son diplôme d’apprentissage de la pâtisserie et cuisine gastronomique. Il a joué avec des artistes nationaux comme King Mensah, Vanessa Worou, Apeson Belinda et des artistes internationaux comme Le Maire, Charles Alao, Nestor David et Manou Gallo.Il a participé aux grands festivals internationaux. Un leader né qui respecte certaines valeurs humaines. Au saxo, clarinette Koffi Enam kafui Assimadi est saxophoniste togolais très talentueux .Ila participé aux festivals internationaux tels que le festival Jazz au couvent en corse France au côté de China Moses la fille Dee Dee Bridgewater une grande chanteuse jazz américaine. Jacques Schwartz-Bart, Trotignon Jean baptiste, Gaël Hollerou et bien d’autres encore. Au studio, Rodrigue Bellow chanteur, ingénieur de son chez colibri à Lomé Pour le mixage final et mastering, Arnaud Ruffieux au studio Ruff-Tang laboratoires à Genève. Je voulais percevoir chez les musiciens l’esprit démocratique du jazz... une des seules musiques de ce monde qui approche la démocratie. J’ai beaucoup apprécié leur créativité en toute liberté, cette envie de s’exprimer à travers leur instrument spécifique et remettre en cause les compositions que j’apporte, les arrangements que je sollicite ou qu’on me propose. Il y a donc toujours possibilité d’apports, d’ajouts, de retraits, Il n’établissait aucune limite ou direction à la créativité. On a donc pu avancer très vite, un vrai travail collectif. Elle aime les rythmes africains, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Ghana, du Bénin, du Nigeria ; il n’y a pas que la musique, il y a aussi la philosophie Yoruba. Il y a tant de choses à apprendre de l’époque ancienne : l’empire du Mali, les Ashantis du Ghana, les Dogons, l’Egypte ancienne, la Nubie, ce sont autant de choses auxquelles je m’intéresse et qui ont une grande influence sur ma façon de penser. Jeune, j’étais influencé par des gens comme Malcom X, le Black Power, mes parents en parlaient, ça fait partie de mon expérience. Mes parents m’ont appris à rester connecté avec l’Afrique. La musique de James Brown contient des éléments africains, il y a le feeling. Il aurait vécu ou il serait né en Afrique, sa musique aurait été différente. En Haïti, à Cuba, au Brésil, les gens sont tous connectés avec l’Afrique, tout en ayant leur particularité. Il y a un son cubain, brésilien, haïtien. On peut le ressentir. Alors, dans ma musique, l’influence africaine est forte parce que j’essaie de comprendre tout cela. Mais, je n’essaie pas de jouer comme Fela. Lorsque j’écoute la musique de cette époque, je me dis qu’ils ont eu du courage. J’y vois cette volonté de liberté. Alors, je puise la force de créer dans mes ancêtres comme ils l’ont fait par le passé. Je ne sais pas ce que j’aurais fait s’il n’y avait pas eu Coltrane avant, Charlie Parker et d’autres : tout cela donne de la force. De cette façon, j’espère pouvoir inspirer la prochaine génération. C’est comme passer un témoin. Pour moi, la musique n’est pas faite juste pour se divertir. Je me souviens avoir été en 1977 en Côte d’Ivoire au Festac, il y avait plusieurs artistes de tribus différentes jouant avec des instruments tout aussi différents. Mais lorsqu’ils se sont mis à jouer ensemble, ils parlaient le même langage. J’ai trouvé cela extrêmement brillant. Je me souviens y avoir retrouvé des éléments de Charlie Parker, de James Brown, j’y ai reconnu plein de choses et j’ai fait le lien. La musique du monde, c’est Cuba, l’Afrique, les Etats-Unis, et l’Europe : ce n’est plus simplement une musique de Blancs. Si on considère le monde entier, on repère dans beaucoup d’endroits des relations avec la musique africaine. Même s’il y a une influence européenne dans la musique du monde, il y a une vérité africaine ancestrale. Prenons le jazz : comment le définir ? Comme un genre ? Un style ? A la base, c’est une philosophie, née de la nécessité pour un groupe de personnes d’exprimer leur réalité intérieure... Ainsi, les fils de cette relation à l’Afrique, héritage objectif, sont sans cesse repris et retissés de mémoire et de rêves, mais aussi dans une rencontre contemporaine vivante, symbolique ou concrète. Dans toute l’histoire du jazz, le lien africain n’est jamais rompu comme en témoigne par exemple aujourd’hui l’activité de Steve Coleman De même, une fois l'esclavage aboli et qu'il fut permis au Noir américain de participer à la vie culturelle des peuples parmi lesquels il vivait, celui-ci s'est retrouvé sur la marge de deux cultures et de deux sociétés (américaine d'une part et africaine d'autre part) dont la fusion ne s'est jamais réalisée. L'Africain, déporté en Amérique pour travailler dans les champs de coton, a perdu une partie de ses racines et a mélangé ce qui lui restait de sa culture avec des éléments culturels occidentaux. Devenu un « hybride culturel », sa différence lui a sans cesse été rappelée par la couleur de sa peau. Cependant, le traitement inégal qu'il a subi et son exclusion raciale sous-tendent la société américaine selon Philippe Paraire . Les Noirs doivent aussi prendre conscience que le lien qui les unit entre eux, les unit aussi à leurs frères africains. L'origine de l'histoire afro-américaine se trouve sur le continent africain et le peuple noir doit connaître ses racines et son héritage culturel. Cette première étape qui est d'acquérir une nouvelle conscience autant dans la dimension historique qu'identitaire va s'effectuer, entre autres nous le verrons plus tard, dans le Free Jazz, musique typiquement noire, avec des retours aux éléments de la musique a Le Jazz, moyen d'expression privilégié des Noirs américains Pour commencer, « historiquement, le jazz est apparu, au lendemain de la première guerre mondiale, comme le mode d'expression privilégié du groupe négro-américain : c'est l'expressivité de ce groupe et ses tendances profondes qu'il traduit ; et se sont les structures musicales crées ou empruntées par lui qu'il utilise. »(Encyclopaedia Universalis). « Le jazz est un peu le drapeau de la population noire, un de ses moyens d'expression privilégié, une manifestation de son intelligence, de son génie, reconnue dans le monde, une garantie de sa dignité, de son devenir social, un des lieux enfin où les Noirs sont chez eux. »(Sportis, 1990). Celui-ci intervient dans la vie quotidienne des Noirs américains Ainsi, le jazz, création typiquement noire américaine, va être utilisé pour redonner une identité aux Noirs américains et leur rappeler leur histoire, leur combat, leur souffrance. Le jazz a toujours été très proche de l'histoire des Noirs et les instruments y sont moins étudiés en fonction de leurs données spécifiques que de leurs possibilités expressives. C'est pourquoi il n'est pas étonnant que le jazz soit un terrain propice pour exprimer les révoltes et les inégalités. De plus, la situation du jazz dans les années soixante est la même que celle des Noirs américains, c'est à dire, pour reprendre le terme de Carmichael, que le jazz est une musique inventée et jouée par les Noirs mais culturellement et économiquement «colonisée» par les Blancs. Tout au long de son histoire le jazz a été imité par les Blancs ce qui donnait lieu à des caricatures commerciales en opposition au vrai jazz noir dit « hot ». Car ce qui n'est pas accessible au Blanc, c'est l'appartenance à une double culture (américaine et africaine). Le Blanc n'a pas vécu la déportation, il n'a pas été contraint d'ingérer une masse d'éléments exogènes comme la religion, le système social, le langage, l'écriture, la morale, la culture, l'idéologie… Le jazz est une musique de tension, de divisions et de blessures non refermées. Comme nous l'avons vu avec Philippe Paraire, les Blancs exploitent les créations culturelles spécifiques du peuple noir américain et voient ainsi l'influence blanche partout et « ne peuvent donc pas accepter que les Noirs puissent être les seuls innovateurs du jazz ». D'autant plus que ce sont les Blancs qui détiennent la majeure partie des institutions économiques du monde du jazz (agence de réservation, compagnies d'enregistrement, boîtes de nuit, festivals, magazines, stations radio…). Les Noirs ne possèdent que leur talent. La situation coloniale est donc la suivante : les musiciens noirs travaillent pour enrichir ceux qui possèdent les moyens de production et de promotion. Par ailleurs, la recrudescence des conflits sociaux aux Etats-Unis et l'accession à la souveraineté des peuples dits sous-développés (les Noirs américains qui se tenaient autrefois pour privilégiés, s'estimèrent tout à coup, nous l'avons vu, les derniers colonisés) mirent fin au rêve d'une intégration sociale esquivée par les « boppers ». Ces derniers parvinrent relativement bien à imposer leur art à l'égal de celui des compositeurs qu'ils aimaient (Ravel, Stravinsky, Bartok). Noirs et Blancs pouvaient s'exprimer à égalité et se côtoyer à l'intérieur d'une même formation musicale. Le Bebop traduisait la rage de vivre de la communauté noire dans un monde débarrassé de l'intolérance fricaine Vicky bila la passion de la musique. Une voix authentique qui vous sublime et vous fait rêver, elle porte en elle toute la beauté de la musique africaine Sa rencontre avec le Jazz Tout laissait à présager qu'elle allait s’y intéresser un de ces quatre, lorsque qu'elle a commencé à écouter les disques vinyles de jazz dans la collection de son oncle, ingénieur de son et à posait pleins de questions à son chef d’orchestre wellborn attivor une virtuose de la guitare (il a découvert bibi brew une chanteuse française d’origine ghanéenne qui a chanté, tout doucement) vu qu’il avait intégré dans sa répertoire quelques morceaux jazz standards. Ce qui m’a permis de découvrir de grandes voix féminines de jazz qui sont des pures merveilles et de m’imprégner de leur sensibilité. Il y a une grande liberté d’expressions vocales, une joie dans les notes chantées et une élégance dans les rythmes qui sont aussi endiablés que dans la musique purement africaine. A la suite elle remarquait qu’il y a beaucoup de styles de jazz, celui qui vient de la nouvelle-Orléans reflète le blues qu'elle aime beaucoup et certains styles de jazz traditionnel, c’est pour elle bien plus accessible et l'invite plus à la méditation que le free jazz nous a t'elle confié. Petit à petit le jazz se dévoile à elle par sa base africaine et depuis elle en écoute beaucoup et son entourage familial en Europe savent que l’un des plus beaux cadeaux qu’il puisse lui offrir reste les disques de jazz. Le jazz n’est plus un mystère pour elle puisque qu'elles est mis à l’écouter avec beaucoup d’attentions et d’ intérêts pour forger sa culture à cette musique intemporelle et fascinante qui lui dévoile qu’elle est l’aboutissement de la métamorphose de la musique africaine et la mixture de la culture africaine et occidentale. La Musique Africaine à la source du jazz La musique africaine désigne généralement la musique des différents pays d'Afrique. Elle est caractérisée par son côté dansant et hypnotique. Dans les tribus africaines, ces musiques ont une grande importance à l'intérieur de leurs cultes idolâtres. Elle permet d'entrer en transe grâce à la répétition rythmique de la musique. Cette musique s'est ouverte aux pays du monde et prend peu à peu place dans les festivals musicaux incitant à la diversité des genres musicaux La Musique au Togo est une forme de communication comme le Negro Spirituals : Langage et Codes secrets d’évasion des esclaves africains américains. Au Togo, la musique est inscrite dans le contexte de la vie quotidienne et de sa culture. Elle tisse un lien entre les personnes de même ou de différente région et entre les hommes, leur Dieu et la nature dont ils sont issus. La musique s’adapte à chaque occasion à laquelle elle devrait être jouée. On aime danser.la danse est diversifiée dans ses coutumes, ses chants, ses contes et rythmes musicaux, le Togo est, sans nul doute, une véritable mine de valeurs culturelles authentiques. La diversité et l'extrême beauté d'un folklore dont chaque région offre, lors de grandes manifestations, de spectaculaires démonstrations de chants et danses que la pratique d'une tradition séculaire a su garder à l'abri de toute dégradation. La danse traditionnelle a une valeur particulière au Togo. Les différentes ethnies ont chacune leurs rites et leurs danses spéciaux. Chez les Ewe par exemple les danseurs entrent en trance au cours de la danse. Chez les Akposso, la danse de mariage est toute particulière et exerce sur le spectateur un certain effet magique. La danse traditionnelle chez les Konkomba aux traditions guerrières est appelée la danse aux cauris. Au cours de cette danse, les acteurs font semblant de se livrer à des combats. Chez les Kabyè, la danse a un aspect mystique et a lieu tous les 5 ans à une date définie par les Dieux. Les griots ont un rôle très important en Afrique. Un griot, un homme qui possède un savoir qu’il transmet la tradition oralement avec ses tambours de génération en génération, une vraie bibliothèque. C’est un patrimoine non écrit, l’un de ces éléments intangibles qui font que des hommes penchent vers l’ordre du minéral ou du spirituel. Des choses que les mots ne peuvent rapporter, qui sont de l’ordre du sensible, une autre forme de communication qui est universelle. C’est comme une lecture avec des et des phrases chantées et contées. La chanson est le lien de la musique à la vie, quelle que soit la transformation historique des formes. En Afrique l’expression vocale ou instrumentale est systématiquement recherché, quite à sortir des canons et règles d’utilisation des instruments occidentaux dans leur technique « classique » : « Parker imitait de très près la voix humaine avec ses hurlements, ses chutes subites, ses couacs et ses sons coulés » Un Jazz Man disait qu’il y a un lien entre la musique africaine et la musique de toutes les civilisations à travers le monde, parce que l'Afrique a eu la première civilisation. Et la musique africaine est aussi vieille que l'Afrique. Où que vous alliez, la culture africaine, la musique africaine y ont été. C'est quelque chose qui s'est perdu. Il faut que les gens reconnaissent la musique africaine, son importance. Mais ce lien était là et fut transformé selon les circonstances de différents lieux, temps, personnes. Donc, oui, ce lien est important, il nous faut revenir à l'histoire ancienne, parce que c'est de là que l'on vient... La source de la musique afro américaine, afro cubaine, antillaise, brésilienne et jamaïcain est l’Afrique... Maman Rythme est l’Afrique ! En Afrique vous allez à tel endroit, vous entendez un rythme, et deux milles plus loin, les gars jouent complètement autre chose. Ils jouent ce qu’ils vivent. Les enfants de l’Afrique en Occident ont plusieurs façons d’exprimer leur attachement à la Maman. Les Brésiliens Africains ont créé la samba, les Caraïbes le calypso, Cuba la rumba et un tas d’autres rythmes. Le blues, les spirituals tous ont des caractéristiques différentes. Néanmoins ils constituent un ensemble, et sont sous l’influence des différents rythmes africains. Le jazz n’est pas qu’une expérience américaine, C’est un prolongement de la culture africaine qui s’est poursuivi au 20ème siècle et dans le 21ème, avec un mélange. C’est un mixte de cultures, une musique de liberté. le jazz que nous connaissons aujourd’hui est la plus haute forme musicale, sur cette planète. C’est évident car tout évolue. Parce que cette dynamique est nourrie du génie noir dans le monde, il faut l’accepter telle que. C’est la musique des dernières décennies, qui entre dans le prochain siècle. Les Brésiliens Africains ont créé la samba, les Caraïbes le calypso, Cuba la rumba et un tas d’autres rythmes. Le blues, les spirituals tous ont des caractéristiques différentes. Néanmoins ils constituent un ensemble, et sont sous l’influence des différents rythmes africains. Le jazz n’est pas qu’une expérience américaine, C’est un prolongement de la culture africaine qui s’est poursuivi au 20ème siècle et dans le 21ème, avec un mélange. C’est un mixte de cultures, une musique de liberté. L’histoire du jazz féminin est celle d’un long parcours d’obstacles : de Ma Rainey ou aux stars actuelles comme Diana Krall ou la folk-jazz Norah Jones, les Jazz Ladies ont du affronter à la fois le racisme et la misogynie. Elles furent tout d’abord chanteuses d’orchestre, avant de trouver toute leur place durant la guerre. Elles seront plus tard des militantes des droits civiques avant d’être enfin reconnues, dans les années 1960-1970, comme de grandes artistes. » pour écouter l'album JazzAfric veuillez visiter www.vickybila.net